Dimanche le 17 octobre 2021 s’est tenue la manifestation de clôture régionale de la Marche Mondiale des Femmes. La manifestation a réuni plus de 200 personnes à la Pointe près des bureaux administratifs de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk à Cacouna.
Co-organisée avec la Première Nation, la manifestation avait pour but de réitérer les 5 revendications du mouvement, en mettant de l’avant celle concernant la lutte pour les droits des femmes et filles autochtones. En mémoire des femmes autochtones assassinées et disparues, un feu sacré a été allumé à l’aube par deux gardiens du feu, et des chants et danses traditionnelles ont été partagées par mesdames Édith Bélanger et Marie-Laurence Morais.
La lecture d'un manifeste a été réalisée par Madame Shirley Kennedy, cheffe conseillère de la Première Nation et Madame Brigitte Michaud, coordonnatrice générale de la Table de Concertation des Groupes de Femmes du Bas Saint-Laurent.
Les revendications ont ensuite été lues par Mme Nicole Aubin du conseil des sages de Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Mme Charlie Lavoie, Mme Laurence Maher, représentante Wolastoqey à femmes autochtones du Québec (FAQ), Mme Thérèse Sagna coordinatrice du Regroupement des Femmes de la région de Matane et Mme Ghislaine Daris, mairesse sortante de la municipalité de Cacouna.
Nos remerciements les plus sincères aux femmes Wolastoqey présentes à la manifestation et à l'équipe de la Première Nation pour nous avoir honorées cette grande collaboration !
Solidarité et sororité
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Matane, 13 octobre 2021- Le 17 octobre à 13h, la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-St-Laurent tiendra, en co-organisation avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, la manifestation de clôture de la Marche Mondiale des Femmes (MMF) à Cacouna, près de la Pointe. Vêtu·e·s de rouge, femmes et allié·e·s saisiront cette journée d’attention médiatique pour rappeler l’urgence d’agir face aux discriminations, injustices, meurtres et disparitions des femmes autochtones à travers le Canada. « Nous, femmes wolastoqey, unissons nos voix aux autres femmes d’horizons divers pour souligner notre solidarité face aux discriminations qui perdurent encore aujourd’hui » déclare Shirley Kennedy, Cheffe conseillère à la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
Cette année, la MMF célèbre ses 20 ans d’actions en poursuivant la lutte pour les droits des femmes à travers plusieurs revendications visant à améliorer leurs conditions de vies – notamment la fin des violences faites aux femmes, une hausse substantielle du salaire minimum, une transition écologique porteuse de justice sociale et la mise en place de mesures inclusives qui tiennent compte de la complexité du parcours des femmes migrantes, immigrantes et racisées - mais tient à mettre aujourd’hui l’accent sur les revendications concernant les femmes et les filles autochtones. « Les femmes et les filles des communautés autochtones sont particulièrement sujettes à être victime de violences et de discriminations » déplore Viviane Michel, présidente de l’association Femmes autochtones du Québec et porte-parole à la Coordination du Québec de la Marche Mondiale des Femmes « nous réclamons que la justice s’applique pour qu’elles obtiennent réparation et le respect de leurs droits ».
À propos de la CQMMF : La Coordination du Québec de la Marche Mondiale des Femmes (CQMMF) est un regroupement national féministe solidaire du mouvement de la Marche mondiale des femmes (MMF). La CQMMF contribue à éliminer les causes de la pauvreté et de la violence envers les femmes en portant des revendications sur plusieurs fronts pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, entre les femmes elles-mêmes et entre les peuples.13
La Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent (TCGFBSL) est un réseau féministe de défense collective des droits qui réunit seize groupes de femmes de la région du Bas du Fleuve. L’organisme a comme grands objectifs de développer la solidarité des femmes et d’assurer la prise en compte de leurs intérêts dans la vie collective du Bas-Saint-Laurent. Pour cela, nous développons une vision commune de la situation des femmes, nourrie des actions et de l’héritage laissé par celles qui nous ont précédées, motivée par la montée des plus jeunes et la volonté de construire un monde meilleur et plus égalitaire.
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Sources : Nathalie Bernier, TCGFBSL : nbtcgfbsl@gmail.com / 418 562-7996
Brigitte Michaud, TCGFBSL : tcgfbsl@gmail.com / 418 556-6051
Shirley Kennedy, cheffe conseillère, Première Nation Wolastoqiyik (Malécite) Wahsipekuk, shirley.kennedy@malecites.ca / Téléphone : 418-587-8198
Appel à participation - état des lieux sur les cyberviolences genrées
Dans le but de produire un état des lieux, la Table de concertation des groupes de femmes Bas-Saint-Laurent (TCGFBSL) souhaite recueillir des données sur la cyberviolence vécue par les femmes et les personnes opprimées sur la base de leur genre au Ba...
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